Un premier aperçu
Nous voyagerons grâce à une grande variété de films, à travers toutes les régions du Moyen-Orient. Israël et la Palestine seront, comme chaque fois, au cœur de cet événement.
Non pas que nous sous estimions les conflits qui secouent les autres pays de la région, mais peut-être parce que le conflit israélo-palestinien est celui qui dure depuis le plus longtemps et qu'il ne semble qu'aucune solution ne pointe de loin ou de près à l'horizon.
Donc pas étonnant que notre manifestation débute avec The Wanted 18 de Amer Shomali, film palestinien présenté aux Oscars par la Palestine. Mêlant, entrevues, archives et animation, ce film montre comment ces vaches sont invraisemblablement devenues un symbole de la résistance. Nous organisons aussi une séance sur Gaza en présence de François Dubuisson, professeur de droit international à l'Université libre de Belgique, et une séance qui traite de la question des réfugiés, notamment à Yarmouk. Les Palestiniens malgré le fait qu'ils n'ont pas de support gouvernemental au cinéma, commencent à pénétrer le monde des fictions : le deuxième long métrage de Najwa Najjar, Eyes of a Thief et Under the Same Sun de Sameh Zoabi feront l'objet de deux autres séances.
Les producteurs israéliennes sont de plus en plus frileux en ce qui concernent des documentaires qui montre les sujets du conflit ou des problèmes sociaux tels que dans Last Stop de Julie Shles filmé à la gare centrale des autobus à Tel Aviv, Hotline de Silvina Landsmann filme une petite ONG qui s'occupe de migrants, leur cherche du travail, des papiers et High Hopes de Guy Davidi décrit l'éviction des bédouins à la fin des années 90.
Une chose est claire cette année ce sont les femmes qui prennent la caméra pour parler et qui ont les choses les plus pertinentes à dire. In the Image de Judith Montell et Emmy Scharlatt nous montreront des femmes palestiniennes qui travaillent avec B'TSelem, une ONG israélienne d'information pour les droits de l'homme dans les territoires occupés. Pour Egypte, The Trials of Spring de Gini Reticker, décrit la situation des femmes toujours dramatique, à travers les différentes révolutions qu'a traversée l'Egypte, et qui se battent pour leurs droits et leur dignité. Dans Pionnières, Vanessa Rousselet suit deux femmes libyennes, qui après la chute de Kadhafi obtient le droit de vote et se présentent comme candidates. Le film iranien Profession: Documentarist est le portrait de sept femmes dans leur vie privée que dans leur métier.
Le sujet du déplacement ou des réfugiés est très présent aujourd'hui dans une multitude de pays du moyen orient : dans Shadow in Baghdad de Duki Dror, Linda Abdu Aziz Menuhin, une juive irako-israélienne, nous raconte son itinéraire comme beaucoup de juifs d'Iraq vers Israël. Deux films de Carol Mansour illustrent le Liban et l'arrivée en masse des réfugiés, We cannot go there now, my dear et Not who we are. Côté Syrienne, Not Anymore : A story of Revolution de Matthew VanDyke and Nour Kelze, A Requiem for Syrian Refugees de Richard Wolf, Growing Home de Faisal Attrache tous témoignent de la vie quotidienne dans les camps, la tragédie de ces populations exilées.
Le programme sera épaulé par des intervenants très informés qui débattront sur les sujets abordé par les films. Que peut le cinéma ? Nous donne beaucoup à réfléchir. Et c'est notre but avec cette 7ème édition de Proche-Orient, Ce que peut le cinéma.
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Nous voyagerons grâce à une grande variété de films, à travers toutes les régions du Moyen-Orient. Israël et la Palestine seront, comme chaque fois, au cœur de cet événement.
Non pas que nous sous estimions les conflits qui secouent les autres pays de la région, mais peut-être parce que le conflit israélo-palestinien est celui qui dure depuis le plus longtemps et qu'il ne semble qu'aucune solution ne pointe de loin ou de près à l'horizon.
Donc pas étonnant que notre manifestation débute avec The Wanted 18 de Amer Shomali, film palestinien présenté aux Oscars par la Palestine. Mêlant, entrevues, archives et animation, ce film montre comment ces vaches sont invraisemblablement devenues un symbole de la résistance. Nous organisons aussi une séance sur Gaza en présence de François Dubuisson, professeur de droit international à l'Université libre de Belgique, et une séance qui traite de la question des réfugiés, notamment à Yarmouk. Les Palestiniens malgré le fait qu'ils n'ont pas de support gouvernemental au cinéma, commencent à pénétrer le monde des fictions : le deuxième long métrage de Najwa Najjar, Eyes of a Thief et Under the Same Sun de Sameh Zoabi feront l'objet de deux autres séances.
Les producteurs israéliennes sont de plus en plus frileux en ce qui concernent des documentaires qui montre les sujets du conflit ou des problèmes sociaux tels que dans Last Stop de Julie Shles filmé à la gare centrale des autobus à Tel Aviv, Hotline de Silvina Landsmann filme une petite ONG qui s'occupe de migrants, leur cherche du travail, des papiers et High Hopes de Guy Davidi décrit l'éviction des bédouins à la fin des années 90.
Une chose est claire cette année ce sont les femmes qui prennent la caméra pour parler et qui ont les choses les plus pertinentes à dire. In the Image de Judith Montell et Emmy Scharlatt nous montreront des femmes palestiniennes qui travaillent avec B'TSelem, une ONG israélienne d'information pour les droits de l'homme dans les territoires occupés. Pour Egypte, The Trials of Spring de Gini Reticker, décrit la situation des femmes toujours dramatique, à travers les différentes révolutions qu'a traversée l'Egypte, et qui se battent pour leurs droits et leur dignité. Dans Pionnières, Vanessa Rousselet suit deux femmes libyennes, qui après la chute de Kadhafi obtient le droit de vote et se présentent comme candidates. Le film iranien Profession: Documentarist est le portrait de sept femmes dans leur vie privée que dans leur métier.
Le sujet du déplacement ou des réfugiés est très présent aujourd'hui dans une multitude de pays du moyen orient : dans Shadow in Baghdad de Duki Dror, Linda Abdu Aziz Menuhin, une juive irako-israélienne, nous raconte son itinéraire comme beaucoup de juifs d'Iraq vers Israël. Deux films de Carol Mansour illustrent le Liban et l'arrivée en masse des réfugiés, We cannot go there now, my dear et Not who we are. Côté Syrienne, Not Anymore : A story of Revolution de Matthew VanDyke and Nour Kelze, A Requiem for Syrian Refugees de Richard Wolf, Growing Home de Faisal Attrache tous témoignent de la vie quotidienne dans les camps, la tragédie de ces populations exilées.
Le programme sera épaulé par des intervenants très informés qui débattront sur les sujets abordé par les films. Que peut le cinéma ? Nous donne beaucoup à réfléchir. Et c'est notre but avec cette 7ème édition de Proche-Orient, Ce que peut le cinéma.
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